Conférences Terre & Océan    


Les médiateurs de Terre & Océan conçoivent et réalisent des conférences
variées basées sur leurs thématiques de prédilection liées à leur expertise et leurs expériences personnelles :

Eric Veyssy

Conférences proposées

Médiateur Culturel « Fleuve, Eau, Climats », Docteur en Biogéochimie de l’environnement.

e.veyssy@terreetocean.fr


« Climat : les temps chaotiques ?  »

« Le climat n’est plus ce qu’il était ». Depuis 3 siècles, les sciences ont construit peu à peu une lecture du monde basée sur l’observation et l’expérience des phénomènes terrestres. La vie, la nature et le climat ont ainsi vu apparaitre leurs histoires, leurs variabilités.  Et aujourd’hui, nous prenons conscience de la vulnérabilité de nos sociétés modernes face aux évènements météorologiques et aux variations climatiques. Les rapports du GIEC confirment chaque fois un peu plus les causes du changement le plus rapide de l’histoire humaine qui se profile et l’ampleur des conséquences globales et surtout régionales…  A quoi doit-on s’attendre et quelles parades peut-on envisager ?


« Les réfugiés climatiques »

Depuis 40 ans, le réchauffement climatique engendre des crises parfois très sévères : sécheresse, cyclones, inondations, … Et surtout une instabilité chronique accrue, notamment dans certaines régions sensibles : Sahel, Asie du Sud, iles, … soumises à un ou plusieurs facteurs de risque. Car le réchauffement climatique se traduit par une « accélération » et une plus grand irrégularité du cycle de l’eau, nous entrainant vers des temps chaotiques. Dans de nombreuses régions, cette instabilité affecte les populations directement liées à la pluviométrie et aux débits des rivières et des fleuves : cultivateurs, éleveurs, pêcheurs. Ces dix dernières années, je me suis intéressé de près à quelques unes de ces « frontières avancées du réchauffement climatiques » : Sahel, Bangladesh pour des reportage et des documentaires dont Le Bangladesh face aux risques climatiques qui évoquent les réfugiés des iles du Brahmapoutre et des cyclones des Sunderbans. Les migrations, ultimes recours en cas de pertes radicales, sont essentiellement internes au pays, mais les plus jeunes tenteront peut-être plus massivement l’exil dans les années à venir d’autant que les ressources internes du pays doivent être partagées par une population plus importante.

Au Sahel (comme au Moyen Orient), les successions d’années déficitaires ont rendu la situation politique très instable voire incohérente. Les populations en paient la double peine : celle d’un climat déréglé et d’une économie dégradée plus encore par les instabilités politiques et les conflits armés, pour grande partie liés ou initiés suite à des chaos climatiques (et des convoitises des ressources minières). Sur le littoral, l’érosion menace des villages jusque là protégés par un cordon dunaire littoral et l’intrusion saline dans les nappes phréatiques devient plus fréquente, rendant certains captages impropres à la consommation. Les difficultés quotidiennes deviennent de plus en plus génératrices d’envie d’exil pour les plus jeunes.

Plus près de nous, les fleuves du Sud Ouest de la France dont la Garonne présentent également des instabilités et même un net déficit hydrologique. les conséquence y sont évidemment moins dramatiques, mais les projections climatiques peu optimistes nous obligent à une grande attention quant à l’avenir des usages de l’eau.

« Le développement durable : un contrat social planétaire ? »  

Depuis 2 millions d’années, l’espèce humaine s’est propagée sur presque tous les espaces terrestres. On peut dire que l’Homme a réussi son développement, lentement dans un premier temps et beaucoup plus rapidement depuis quelques siècles. Les révolutions agricoles puis industrielles, et enfin cybernétiques ont réduit l’espace-temps. La rançon du succès en quelque sorte avec à la clé l’emballement démographique urbain, des contrastes et changements climatiques, des écarts de développement Nord/Sud, des pollutions diverses, des choix énergétiques douloureux, etc… le tout avec en arrière fond des empreintes culturelles contrastées et souvent rigides … La planète humaine est plus que jamais sous la pression de notre réussite. En résultent déjà des tensions régionales et internationales qui posent chacune à leur façon et à leur échelle la question à notre avenir commun. A-t-on atteint ou dépassé le seuil de l’équilibre entre les ressources terrestres et nos modes de vie ? Devant ces questions et les constats, le développement de nos sociétés devrait devenir durable ou soutenable ? Pour la première fois (?), une large prise de conscience émerge : les voies actuelles ne sont sans doute pas équilibrées et nous mesurons mal les risques que nous prenons. 

« Une histoire de l’énergie »  

Depuis 2 siècles, la révolution industrielle puis la grande accélération ont vu les consommations énergétiques mondiales augmenter de façon permanente, avec des périodes de mutations, de substitutions et d’ajouts de nouvelles énergies. Au bois, à l’hydraulique et au charbon, se sont additionnées le pétrole et le gaz naturel, puis le nucléaire et les nouvelles énergies « renouvelables » (solaire, éolien, marée, biomasse …). Aujourd’hui, le réchauffement climatique et la perspective de la « fin du pétrole facile » nous incitent à une transition vers un modèle de productions décarbonées, à l’efficacité énergétique et à la sobriété. Retour et prospectives …

 


« L’eau dans le monde :
conflits, coopérations, santé »

Accroissement démographique rapide dans les mégalopoles, changements climatiques, écart de développement Nord/Sud, positions stratégiques, pollutions diverses et santé publique, poids de l’histoire coloniale, droit à géométrie variable, empreintes culturelles et religieuses, etc… sont autant de pression, de sources de tension régionales et internationales autour des ressources en eau. Sans elles, aucun développement n’aurait été possible, sans elle, des régions entières sont paralysées. Même si elle demeure bien souvent en arrière fond médiatique, l’eau essentielle et tellement convoitée est bien souvent au cœur de toutes les préoccupations d’aujourd’hui et de demain, en amont de conflits potentiels ? »

 


« les grands fleuves : entre nature et société » 

Nil, Amazone, Amour, Danube, Brahmapoutre, Congo, Léna, Yantsé, Indus, Mississipi, Niger, Mékong, etc … Puissants et vulnérables à la fois, les grands fleuves sont des axes structurants partout dans le monde. Certains traversent plusieurs pays, d’autres servent de frontières. Leurs eaux plus ou moins exploitées, prélevées, retenues ou détournées, doivent avant tout être partagées. Ce qui ne va pas sans discussions, parfois houleuses voire de conflits larvés ou affichés. D’autant plus que les volumes d’eaux écoulées sont irréguliers et soumis aux effets chaotiques du réchauffement climatique. Ecosystèmes, aménagements, accords régionaux et internationaux, autant de questions locales dont l’importance est mésestimée car les fleuves sont bel et bien au cœur de nos sociétés et de leurs équilibres.


« les fleuves intérieurs aux avant-garde des problèmes Hydro-climatiques » 

Lac Tchad, mer d’Aral, mer Caspienne, delta de l’Okavango, etc … les fleuves endoréïques (qui s’écoulent à l’intérieur des continents) et leurs plans d’eau associés sont les plus sensibles aux variations climatiques et aux aménagements et prélèvements dus aux productions agricoles, industrielles et aux zones urbaines. Ces zones historiques de vie subissent des effets amplificateurs des dégradations hydro-climatiques qui se transforment parfois en désordres sociaux et politiques.

 


«
Voyage sur le delta intérieur du fleuve Niger  (Mali) »

2ème plus grand fleuve d’Afrique, le Niger a un parcours et une histoire climatique extraordinaire. Prenant sa source en Guinée, « Djoliba » (le fleuve rouge ou de sang) traverse le Mali sur 1700 km, puis bifurque vers le Sud vers le Niger et le Nigeria. Lors de cette traversée, il se dissocie en de multiples bras, constituant ainsi un très riche delta intérieur. Il y traverse le Sahel jusqu’aux portes du Sahara et y perd la moitié de son débit. 4 fois plus vaste il y a 4 000 ans, quel est l’avenir de ce fleuve et de ses populations ?  Je vous propose un voyage en images de Bamako à Tombouctou au fil d’un grand fleuve aux frontières avancées du réchauffement climatique. »


« Les Maîtres du Fleuve (Mali, delta intérieur du Niger) »

Projet de Documentaire sur les peuples du Delta Intérieur du fleuve Niger (Mali) – Note d’intention 2020

Depuis des siècles, les pêcheurs bozos et les éleveurs peuls se partagent les espaces du delta intérieur du fleuve Niger au Mali, la plus vaste zone humide d’Afrique de l’Ouest. Les bozos, premiers habitants des lieux sont considérés comme les maîtres des eaux. Ils entretiennent avec le fleuve et leurs génies une relation très intime. Les peuls, arrivés plus récemment font profiter à leurs troupeaux les vastes pâturages découverts par les eaux du Niger et de ses multiples défluents, Diaka, Mayo Dembé, Bara Issa, Fara Bongo, etc. De novembre à août, ces deux peuples suivent la décrue du fleuve de campements en campements jusqu’aux abords du majestueux lac Débo… Je vous proposons une découverte de ces peuples authentiques, en avant-goût de notre projet de documentaire et d’exposition.


« Tombouctou (Mali), la mystérieuse »

Du puits initial du campement de Bouctou aux révoltes touaregs contemporaines, Tombouctou a vécu, a été meurtrie, et vit encore aujourd’hui sous l’influence des fluctuations climatiques provoquant les déplacements des centres d’intérêts commerciaux et des populations de l’Afrique de l’ouest. Longtemps inaccessible pour les européens, Tombouctou a nourri tous les fantasmes et motivé aventuriers.


« Pays Dogon (Mali) : les vivants et les morts
»

Au sud-est du Mali, vit un peuple de « réfugiés » religieux et climatique, les dogons. Peuples de cultivateurs, leurs villages se répartissent dans les plaines de savane, les plateaux ou les éboulis de la fameuse falaise de Bandiagara. Ces derniers sont les plus spectaculaires, tant leur intégration au paysage est d’une grande discrétion. Ces villages s’appuient sur blocs et parois de grés et calcaires, parfois loin des points d’eau vitaux. Dans cet environnement immuable, les dogons perpétuent leurs traditions et leurs rituels, en fonction de cycles de vies et … de morts. Le Pays dogon est une région d’Afrique qui fascine et intrigue les Africains eux mêmes.

« Sénégal, l’autre pays des pirogues »

Au Nord, un fleuve frontière, aménagé et partagé avec les pays de l’amont, au centre les mangroves et les îles du Siné Saloum et plus au Sud la Gambie et la Casamance, soit quatre grands exutoires du territoire sénégalais. Sur l’ensemble de la côte, une histoire coloniale très incrustée, tel est le Sénégal, Sahel océanique, où l’élévation du niveau marin se marque par l’érosion littorale et la salinisation des terres et des nappes d’eau. Je vous présenterai un reportage autour des fleuves Sénégal et Siné Saloum, un simple témoignage en guise d’invitation à un éventuel circuit culturel.


« Vert comme la Guinée »

Aux sources des petits et des grands fleuves d’Afrique de l’Ouest, se trouve un pays ou la pluie est reine, ou les sols sont épais et productifs : la Guinée et plus précisément le Fouta Djallon. Le Fouta, terre des Djallonkés puis des peuls qui y firent éclore la première constitution mondiale à la fin du 18ème siècle. Le Fouta, terre haute et fracturée qui abdiqua finalement devant la colonisation française. Le Fouta au cœur d’une Guinée multiple et fragile partagé par ses peuples divers (malinké, soussous, peuls, etc…) qui la première arracha son indépendanceau prix fort ! Le Fouta, terre de la nature et des naturalistes. Je vous propose une escapade en Guinée, pays quadruple, fait d’Atlantique et de forêt, de montagne et de savane. Un tour en image aujourd’hui et peut-être grandeur réelle demain.

« Environnements et cultures du Burkina Faso »

Avec la participation de Moussa Ouattarra, www.asfede.com

Au « pays des hommes intègres », cultures et natures sont liées, à l’image du bogolan où la terre et les extraits d’écorce servent de bases picturales appliquées sur les tissus de coton local. Le Burkina Faso (ex Haute Volta) est un fier pays, par son histoire, ses cultures et ses paysages. De Dori à Banfora, du balafon au bogolan, des sénoufos aux mossis, ce pays inséré au cœur de l’Afrique de l’Ouest rèvèle son authenticité et ses préoccupations d’aujourd’hui et de demain.

« Des malédictions à l’eau potable ! » (ou le grand tournant de la fin du 19ème siècle)

L’eau potable au robinet est un produit récent et encore inaccessible pour près d’un tiers de l’humanité. La conquête de l’eau urbaine fut longue et complexe, parsemée de débats parfois houleux. A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, les progrès techniques et scientifiques ont permis de résoudre l’essentiel des problèmes de qualité. Retour sur ce long cheminement durant lequel science, culture, santé publique, patriotisme et économie ont été les ingrédients parfois contradictoires de ces évolutions.


« L’eau, un enjeu régional majeur en Nouvelle Aquitaine et dans le Sud-Ouest »

Rivières, eaux souterraines, lacs, voire océan, sont autant de ressources potentielles dans notre région pour assurer les besoins en eau potable, mais aussi pour les industries, l’agriculture et la production d’énergie. Je vous propose un point sur les quantités utilisées et les variations de qualité de nos eaux de surface et de sous-sol.


« La Garonne face au réchauffement climatique : histoire des crues et des grands froids depuis 2 000 ans et perpectives  »

La Garonne est un fleuve capricieux ! Ses crues fréquentes mais imprévisibles ont de tous temps imposé la crainte et le respect. Parmi les cinq grands fleuves français, la Garonne est le plus variable : étiages secs, crues catastrophiques et « glaciations » ont rythmé la vie du fleuve et de ses riverains depuis des siècles…  Mais depuis 40 ans, la Garonne est le fleuve français présentant le plus grand déficit hydrologique : ses débits en aval ont perdu 20% en moyenne et plus encore autour et au cœur des périodes estivales. Associé à la hausse des températures des eaux et à une plus grande influence marine, les conséquences sont néfastes pour l’estuairedont les conditions écologiques se sont dégradées. Face à des projections climatiques et sociétales qui indiquent des risques d’aggravations supplémentaires, quel est avenir de la Garonne, des usages de l’eau sur son bassin versant, de ses poissons emblématiques et de ses pêcheurs ?


« Entre Terre et Océan, l’Estuaire de la Gironde »

« Exutoire d’un vaste bassin versant de 80 000 km2, l’estuaire reçoit en moyenne 1000 m3/s d’eau de la Garonne et de la Dordogne, provenant du Massif Central majoritairement, mais aussi des Pyrénées et des coteaux gascons. Cette eau transporte les produits de l’érosion et du lessivage des sols drainés par la Garonne, la Dordogne et leurs affluents …  Ces dernières années, le débit est nettement à la baisse. Tous les ans, l’estuaire reçoit environ 2,3 millions de tonnes de matières solides, dont 90% lui parviennent au cours de la vingtaine de jour annuel de crue. Ainsi se crée le bouchon vaseux oscille d’amont en aval et depuis plusieurs siècles forme les îles de l’estuaire, support d’une histoire humaine méconnue. »


« Une Histoire de l’eau à Bordeaux »

Conçu à partir d’une conférence de Bruno De Grissac, Directeur du Smegreg

A Bordeaux comme ailleurs, l’eau a toujours joué un rôle structurant dans l’implantation et le développement de la ville. La Garonne bien sur, mais c’est autour de quelques sources et des cours d’eau aujourd’hui recouverts, que les premiers habitants se sont installés. Puis de l’époque gallo-romaine au 19ème siècle, en passant par un Moyen-âge un peu oublié, les pratiques et les aménagements ont évolué. Durant ces périodes, avec l’augmentation de la population et quelques sécheresses estivales, les bordelais ont du faire face à des insuffisantes récurrentes des ressources en eau et de leurs qualités. Aujourd’hui, cette histoire n’est sans doute pas terminée …

 

« Pierre Savorgnan de Brazza, l’explorateur humaniste »

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Pierre Savorgnan de Brazza, l'explorateur humaniste Pour les historiens congolais << De Brazza n 'était rien d'autre qu'un agent de l'impérialisme colonial, mais il n 'était pas aussi brutal que les autres »>. Brazza atteint fleuve Congo en 1880. Il propose au roi Makoko traité commercial permettant un établissement français à Nkuna, appelé plus tard Brazzaville.’Homme de conviction, cet explorateur n’était pas comme les autres. Parti de Bordeaux en 1875, c’est à lui (1852-1905, italien naturalisé français), que l’on doit le nom de Brazzaville, capitale de la République du Congo. Il explora la rive droite du fleuve Congo ouvrant la voie à la colonisation française en Afrique équatoriale. Son approche pacifique des Africains faisaient de Brazza une figure d’exception parmi ses contemporains qui exploraient l’Afrique au nom des grandes puissances occidentales. Plus tard, il fera un rapport critique de la pratique coloniale, rapport qui sera « enterré » … Je vous propose une exploration sur le parcours et la personnalité d’un homme, acteur atypique d’un temps de conquête d’une partie du monde par les puissances européennes, définissant la cartographie des États contemporains.

« Histoires socio-environnementales du sport en Bordelais et ailleurs »

Aucune description de photo disponible.Le sport est un phénomène sociologique très ancien, émergeant comme un divertissement du corps et de l’esprit. Individuels ou collectifs, les sports infusent la culture locale et s’appuient sur des contextes sociaux et environnementaux terrestres et aquatiques spécifiques. A Bordeaux, de la Garonne aux grands stades, les aires de jeu, les passions et les passionné(e)s ont toujours été multiples. Et aujourd’hui, le sport business est emblématique des pressions que nos sociétés de consommation font subir à nos environnements naturels. Natation, vélo, foot, rugby, … au programme ce soir !

 

Laurence Candon
Médiatrice culturelle Paléoclimats/Paléoenvironnements, DEA Géosciences de l’Environnement, Master Sciences de la Terre
l.candon@terreetocean.fr
Conférences proposées

« Changements climatiques : Comment et pourquoi ? »

Le climat varie de façon naturelle, et il est modifié aujourd’hui par l’homme. Les enregistrements climatiques des derniers millénaires à aujourd’hui (avec divers outils de recherche), permettent de comprendre l’anormalité de la situation actuelle. Les travaux du GiEC mettent tout cela en lumière, et proposent des scenarios, en fonction de ce que seront les rejets de gaz à effet de serre, sur l’évolution de notre climat, global, et plus local, (avec les données de météo France notamment). (monde, Europe, France et Aquitaine). Les conséquences sont de plus en plus nettes sur les températures, précipitations, canicules, glaciers, niveau marin, etc…. aujourd’hui et aux horizons 2050 et 2100.

« Les climats passés de notre planète : Outils et méthodes de reconstitution »

Les climats de la terre ont laissé des traces au cours du temps. Les outils sont nombreux, en fonction de ce que l’on recherche. Au fond des lacs, des grottes, dans le glaces, au fond des océans : chaque outil nous parle à sa manière. Ils ont permis de connaître, puis comprendre pourquoi et comment le climat terrestre a évolué au cours du temps. Malgré la tectonique de plaques, les dépôts sédimentaires au fond des océans peuvent être décriptés. On y retrouve les cycles glaciaires-interglaciaires et bien d’autres détails pouvant reconstituer les paléo-environnements.

« A la découverte des océans : des grands explorateurs aux océanographes d’aujourd’hui »

Un exposé sur l’histoire de la découverte des océans, de Pythéas à Eric le Rouge, James Cook, ou Darwin. Campagnes océanographiques, le Challenger, le Marion Dufresne, les premiers laboratoires de recherches à aujourd’hui. Exemple de campagne de recherche actuelle sur le Marion Dufresne, programme de carottages. La vie à bord d’un navire océanographique. Les divers outils d’étude à bord et en laboratoire ensuite, comme la reconstitution des climats passés avec les fossiles marins  microscopiques.

« Climats et paysages Aquitains depuis l’extinction des dinosaures à aujourd’hui »

Les roches (calcaires et argiles) et leurs contenus en fossiles nous renseignent sur les évolutions des paysages et des climats en relations avec les mouvements des continents lors des derniers millions d’années. Nous découvrirons les mammifères qui ont peuplés notre région : Bachiterieum et halitherium, ou renard polaire et antilopes saïga. Ces animaux vivaient dans des environnements de forêts ou de steppes selon les climats et leurs migrations, adaptations, ou extinctions. Reconstitution de ces paysages grâce aux roches et fossiles.

« L’Aquitaine il y a 30 Millions d’années : Palmiers, cocotiers, et drôles de mammifères ! »

La formation de notre région est étroitement liée à la mise en place des continents, et aux variations des climats, au cours des temps géologiques. Les reliefs de l’Entre-deux-Mers, les sables de Landes, et mêmes les ressources en eau potable de notre département ont leur propre histoire. Observons de plus près ces falaises calcaires affleurant en bordure d’estuaire ou en Entre-deux-Mers, les fossiles qu’elles renferment. Formées il y a plusieurs dizaines de millions d’années, bien avant l’histoire de l’homme, après le temps des dinosaures, au cours d’une période propice au développement des mammifères. Elles nous font remonter le temps, renferment des témoins des climats et paysages passés, et nous permettent de reconstituer l’évolution des paysages à ces périodes tertiaires. C’est également la période de la formation des Pyrénées et de la Garonne avec son climat parfois tropical, parfois des paysages de steppes arctiques et dans les deux cas des espèces surprenantes. Côté littoral, des îlots et des récifs coralliens …

« L’Aquitaine en période glaciaire : mammouths et steppe arctique, une biodiversité préhistorique étonnante ! »

Imaginez notre région sous des paysages de steppe arctique, voyant passer des troupeaux de rennes, quelques mammouths et mégaceros, et des icebergs le long du golfe de Gascogne. Un niveau marin qui permettait d’aller à pied sec en Angleterre, ou encore des pingouins en Méditerranée. C’est le tableau de la dernière période glaciaires, dernière d’unelongue série « d’allers et retours » du froid, et donc de la flore et de la faune associées. Comment les espèce se sont-elles adaptées, ou déplacées ? Comment les forêts ont-elles résisté à ces grands froids ? Et pourquoi y a-t-il eu ces périodes glaciaires ? Que peuvent nous apporter ces connaissances pour le climat à venir ?

« Dune du Pilat : une histoire de climat locale »

La formation de la dune du Pilat (et des autres dunes littorales) et l’origine de son sable (comme l’évolution du Bassin d’Arcachon) sont intimement liés aux variations climatiques passées. Parcourir cette dune de haut en bas permet de remonter le temps à la découverte des différentes périodes et étapes de sa formation : nature du sable, paléosols, pommes de pin et souches fossiles, mais aussi poteries ou coquilles d’huîtres, sont autant de témoins géologiques et archéologiques à découvrir pour comprendre sa formation, et son exceptionnelle hauteur qui dépasse aujourd’hui 100 mètres !

« Sables : paysages, climat et surexploitation »

Le sable est omniprésent dans notre quotidien : verre, lessives, cosmétiques, ordinateurs, moyens de transport, mais surtout les bâtiments … Il est extrait directement des plages, de fonds marins ou de carrières jouxtant les plages, mais aussi des fleuves qui jusqu’alors fournissaient les plages. De Dubaï au Maroc, de la Sardaigne au déserts asiatiques, nous parcourrons le monde pour tenter de comprendre pourquoi ces minuscules grains d’une diversité incroyable, témoins de la longue histoire de nos paysages, contribuent malgré eux, à la destruction d’écosystèmes et d’environnements vitaux pour l’homme.Heureusement, des alternatives commencent à émerger

 

Didier Coquillas
Médiateur Culturel « Environnements, Histoire et Patrimoine », Docteur en Histoire
d.coquillas@terreetocean.fr

Autres Conférences Didier Coquillas

Publications de Didier Coquillas

« Histoire de grains de sable : 2000 ans de dunes ou les grandes découvertes archéologiques sous le massif dunaire girondin »

Vous connaissez tous ces « tas de sable » assez monstrueux qui encombrent nos rivages aquitains et que nous appelons des dunes. On a surtout le souvenir qu’il faut les escalader pour gagner les plages océanes et inversement pour repartir… Ce que l’on sait moins c’est que ces dunes recèlent des trésors archéologiques extraordinaires dont regorgent les musées de Soulac ou d’Arcachon. Leur formation récente, moins de 2000 ans pour l’essentiel d’entre elles et même à peine trois ou quatre siècles pour les plus hautes rappelle que ce sable est à l’origine d’une catastrophe majeure comme les rivages aquitains en ont rarement connu d’aussi terribles depuis la fin de la Préhistoire. Près de 6000 ans de traces humaines dorment sous nos dunes. Cela peut aller de dolmens jusqu’à des églises en passant par des châteaux, moulins à eau, villages entiers et autres traces spectaculaires comme le sanglier gaulois de Soulac. C’est donc une présentation des dunes vues « du dessous » que nous vous proposons et elle promet d’être surprenante.

« L’Âge du Fer et les Gaulois autour de l’estuaire de la Gironde : y-a-t-il encore quelque chose à en dire ? »

« Nos ancêtres les Gaulois… » tel se présentait généralement le premier paragraphe de nos livres d’histoire entre IIIe et Ve République. Pendant près d’un siècle, l’Education Nationale va véhiculer une « image » de ces populations qui ont occupé l’équivalent de l’Europe occidentale à la veille de la conquête romaine et qui ont profondément marqué nos esprits et notre imaginaire. Y-a-t-il quelque chose à ajouter ? Les découvertes archéologiques mais également historiques de ces trente dernières années ont complètement bouleversé nos connaissances sur cette période que l’on appelle l’Âge du Fer (entre 750 et 50 av. J.-C.) et dont une partie correspond à l’époque gauloise (entre 480 et 50 av. J.-C.). Aussi, à l’occasion du 150e anniversaire de la découverte d’un site majeur de cette époque (site de La Tène en 1857-1858), grâce aux synthèses proposées un peu partout en Europe depuis deux ans (grandes expositions à Paris ou en Suisse et surtout au Musée d’Aquitaine à Bordeaux) et enfin suite à l’organisation en Gironde en 2011 du congrès de la très honorable Association Française pour l’Etude de l’Âge du Fer, on peut affirmer qu’il y a du neuf sur cette civilisation et qu’elle n’avait rien à envier aux Grecs et aux Romains. Nous ferons le point sur les grandes découvertes de ces dernières années en France et plus précisément sur l’état de la question autour de l’estuaire de la Gironde. Il s’agit d’une invitation au voyage.

« Protestantisme Bordelais et en Bourgeais : entre Saintonge, Périgord et Agenais… »

La Réforme, autrement connue sous le nom de Protestantisme, est aujourd’hui l’une des trois grandes branches du Christianisme occidentale. Certaines grandes nations sont même pour l’essentiel d’obédience protestante en Europe et bien ailleurs sur la planète. Mais, qu’en est-il de l’histoire de la Réforme en Bordelais ? Si la Saintonge, le Périgord ou l’Agenais sont de grandes régions d’influence protestante, ce n’est pas le cas de Bordeaux. Pourquoi cette « anomalie » ? Les raisons sont uniquement historiques. Quand les « idées nouvelles » émergent sur la côte atlantique au début du XVIe siècle, Bordeaux autant que La Rochelle sont des villes de marchands « attentives » à la Réforme. Mais, quelques décennies plus tard, quand les terribles guerres civiles, dites « guerres de Religion » ensanglantent la France entière, le Bordelais et l’estuaire de la Gironde, fiefs du Duc d’Epernon (Bordeaux et Cadillac) et de la famille de Richelieu (Cônac), font de la résistance et deviennent même un des haut-lieux du Catholicisme, peut-être même le dernier en Aquitaine. Malgré l’Edit de Nantes (le 30 avril 1598), malgré la création de places de « sûreté » protestantes autour de Bordeaux comme Royan, Sainte-Foy-la-Grande, Castillon, etc., malgré la création d’un temple protestant à Bègles… la « messe est dite » ! Bordeaux devient le symbole de la « Contre-Réforme » et ses archevêques, les frères de Sourdis, vont en être les instigateurs. La politique religieuse du Bordelais annonce la révocation de l’Edit de Nantes. Il faut attendre le Premier Empire pour qu’un nouveau temple protestant puisse voir le jour à Bordeaux… Les XIXe et XXe siècles ne sont que l’héritage de cette histoire !

« Histoire des Sociétés Savantes à but historique et patrimonial en Gironde des origines au XXIe siècle ou l’émergence de la liberté de penser… »

Un peu plus d’un siècle après la création de la loi de 1901 qui instituait un cadre législatif à nos associations et leur offrait une légitimité, un bilan s’impose. Ce qui peut être considéré comme une « spécificité » française et une véritable réussite n’en pas moins été récemment modifié ou « corrigé » pour s’adapter à de nouvelles contraintes qu’elles soient administratives, sociales, voire économiques et fiscales. Sommes-nous à la croisée des chemins ? Les associations savantes de la Gironde ont participé et participent encore à ce mouvement national. Leur liste est longue et nous avons fait le choix délibéré de n’aborder que certaines d’entre elles. L’intérêt associatif pour l’histoire et le patrimoine ne se dément pas en ce début de XXIe siècle, pourtant la route fut longue. Elle est faite d’une alternance de périodes fastes souvent à l’origine ou au développement de nos associations et de périodes de crises qui ont pu provoquer la disparition de certaines de nos sociétés savantes, ou du moins leur mutation et leur transformation. Les transformations de ces associations révèlent leur volonté et leur capacité à s’adapter aux changements de notre société. Aucune d’elles n’est restée à l’identique de ce qu’elle était aux premiers temps de sa fondation. Il est indéniable que certaines ont déjà suffisamment « vécu » pour prétendre laisser un héritage. Elles ont toutes œuvré à la connaissance de notre histoire régionale et de notre patrimoine sous des formes extrêmement variées. Dans tous les cas, elles ont œuvré au développement d’une liberté de penser…


« Obscoena dans l’art roman. Art de la moralité ou érotisme caché… ? »

Figures féminines, masculines, couples dans des positions que l’on pourrait qualifier d’obscènes (exhibition des organes sexuels plus ou moins crue, accouplements, etc.) sont des images pour le moins inattendues sur des édifices chrétiens médiévaux voués au culte.
Ces représentations ne manquent pas de poser la question de la part de liberté des sculpteurs romans face aux prescriptions des commanditaires à moins qu’il soit nécessaire d’envisager que les pouvoirs ecclésiastiques eux-mêmes aient souhaité l’insertion de certaines figurations apparemment scabreuses dans les programmes iconographiques religieux traditionnels de l’art roman. Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler aussi qu’à l’époque le sacré et le profane coexistaient pour une part dans l’église qui était le lieu de rencontre du village. Cela expliquait les caractéristiques spécifiques – profane et sacrée – des thèmes iconographiques du patrimoine religieux de l’époque. Alors quel peut être le sens de ces images à caractère licencieux ?

« Chant des pierres ou silence musical de l’art sacré : représentations musicales dans l’art religieux girondin et aquitain« 

Du joueur de vièle sur un modillon au joueur de cor sur le pinacle, en passant par le violoncelliste sculpté sur le buffet d’orgue ou les trompettes de l’Apocalypse, les représentations musicales sont légions dans nos églises ou dans l’art sacré qui les accompagnent. Mais qu’elle est leur réalité ? Ces représentations sculptées ou peintes font-elles échos à de véritables instruments ? Existent-ils encore et ont-ils vraiment eu leur place dans les édifices religieux ? Cette conférence-diaporama va illustrer pratiquement 2 000 ans d’histoire de nos comportements religieux où la musique et le chant occupent une place capitale et indissociable. Voici une occasion de voir Dieu en musique ou de cerner le caractère divin de la musique. Ce sera une approche troublante et merveilleuse.


« L’Âge du Fer et les Gaulois autour de l’estuaire de la Gironde : y-a-t-il encore quelque chose à en dire ? »

« Nos ancêtres les Gaulois… » tel se présentait généralement le premier paragraphe de nos livres d’histoire entre IIIe et Ve République. Pendant près d’un siècle, l’Education Nationale va véhiculer une « image » de ces populations qui ont occupé l’équivalent de l’Europe occidentale à la veille de la conquête romaine et qui ont profondément marqué nos esprits et notre imaginaire. Y-a-t-il quelque chose à ajouter ? Les découvertes archéologiques mais également historiques de ces trente dernières années ont complètement bouleversé nos connaissances sur cette période que l’on appelle l’Âge du Fer (entre 750 et 50 av. J.-C.) et dont une partie correspond à l’époque gauloise (entre 480 et 50 av. J.-C.). Aussi, à l’occasion du 150e anniversaire de la découverte d’un site majeur de cette époque (site de La Tène en 1857-1858), grâce aux synthèses proposées un peu partout en Europe depuis deux ans (grandes expositions à Paris ou en Suisse et surtout au Musée d’Aquitaine à Bordeaux) et enfin suite à l’organisation en Gironde en 2011 du congrès de la très honorable Association Française pour l’Etude de l’Âge du Fer, on peut affirmer qu’il y a du neuf sur cette civilisation et qu’elle n’avait rien à envier aux Grecs et aux Romains. Nous ferons le point sur les grandes découvertes de ces dernières années en France et plus précisément sur l’état de la question autour de l’estuaire de la Gironde. Il s’agit d’une invitation au voyage.


« Sources et fontaines à dévotion, guérisseuses et miraculeuses en Gironde et ailleurs »

Connaissez-vous ce patrimoine insolite et presque oublié de Gironde que constituent les sources à dévotion ou miraculeuses ? Elles sont plusieurs dizaines à avoir laissé des traces dans notre histoire locale des confins des Landes jusqu’aux rivages de l’estuaire de la Gironde. Nous vous proposons un voyage dans le temps de pratiquement 6000 ans, de la source « néolithique » de Tauriac à l’imposante basilique de Notre-Dame de Lorette à Saint-Michel de la Lapujade, en passant par les sources de Blasimon. Nous évoquerons ces curieuses pratiques issues de la nuit des temps et que le Christianisme a eu bien du mal à « ordonner ». Vous pensiez connaître votre région, vous risqueriez d’être surpris !

« Léo Lagrange (1900-1940) : un girondin qui s’ignore ? »

En mai 1981, un hélicoptère se pose discrètement à Bourg-sur-Gironde : Pierre Mauroy, 1er ministre se dirige vers le cimetière de la ville. Il y cherche la tombe d’un certain Léo Lagrange guidé par le fossoyeur qui est le seul à le recevoir… Les Girondins découvrent que celui dont le nom figure sur bon nombre de stades, gymnases et autres salles de sport, reposait en Gironde. Car Léo Lagrange est bien né dans cette même ville de Bourg-sur-Gironde en 1900, ou sa famille a habité jusqu’au début du XXIe siècle. Léo Lagrange fut député puis sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs du Front Populaire en 1936 et « l’inventeur » des auberges de jeunesse… Retrouvons le parcours et l’œuvre d’une des plus grandes figures girondines de la première moitié du XXe siècle

 

Gaël Barreau
Médiateur Culturel Environnements/Nature, DEA en Ecologie, DESS en Environnement
g.barreau@terreetocean.fr
Conférences proposées

« Des insectes pour sauver le potager et les Beaux Arts »

L‘étude de la dynamique des populations des insectes n’est pas seulement une science abstraite. Au contraire, elle dispose d’un grand potentiel pour ce qui est des applications concrètes. A travers la destinée de deux insectes diamétralement opposés, l’un utile et l’autre nuisible, nous verrons comment la connaissance de ces espèces acquise par les chercheurs peut contribuer à réaliser des choses aussi variées que lutter contre les ravageurs des cultures ou sauvegarder des peintures des siècles passés.

« Réchauffement climatique et biodiversité »

Le réchauffement climatique est aujourd’hui au cœur des débats de société concernant l’impact de l’homme sur la planète. Mais au-delà des chiffres sur les augmentations de température futures qui peuvent paraître abstraits, quels sont les effets actuels de ces bouleversements ? La biodiversité, véritable baromètre vivant de la planète, offre aujourd’hui des exemples concrets à travers des espèces qui changent, disparaissent ou s’adaptent aux nouvelles conditions de vie, et donne les clés pour observer, comprendre et anticiper ces changements qui auront une influence fondamentale pour l’homme

« Comprendre le Chant des Oiseaux »

Les oiseaux et leur chant ont de tout temps fasciné les hommes, qui sont allés jusqu’à en mettre en cage pour en profiter au quotidien. À travers ces sons, parfois mélodieux, parfois stridents, nous avons voulu projeter notre perception du monde. Mais derrière ces mélodies aux sons apparemment si joyeux, que se cache-t-il précisément ? Pourquoi et comment l’oiseau chante-t-il ? Que peuvent nous apprendre ces chants sur la vie, les mœurs et les populations des oiseaux?

« La Galice, entre terre et nature »

Située au Nord Ouest de la péninsule Ibérique, la Galice est la fin des terres de l’Europe continentale. Terre de landes, forêts mystérieuses et côtes granitiques déchiquetées par la fureur des Océans, elle est la cousine celte de notre Bretagne. Venez donc découvrir cette région, si loin des clichés que l’on a sur l’Espagne, à travers une conférence qui retrace certains aspects des environnements, de l’histoire et la culture Galicienne.

« Invasions biologiques dans le Sud Ouest »

Largement méconnues, les invasions biologiques commencent à peine à se faire connaître du grand public à travers des cas de plus en plus spectaculaires et surtout très médiatiques. Pourtant ces introductions d’espèces, volontaires ou non, existent depuis fort longtemps et font parfois partie de notre paysage quotidien. Discrètes ou exubérantes, nous verrons comment ces visiteuses encombrantes peuvent perturber nos écosystèmes, nos paysages voire notre économie.

« La nature en ville »

Balade au cœur de la ville pour découvrir ce que la nature a à nous y offrir. Loin d’être un milieu aussi hostile qu’on le croit, la vie peut croitre dès qu’on lui laisse l’espace. Des herbes folles des trottoirs aux parcs et jardins, des berges de la Garonne aux friches industrielles, les insectes, mammifères fleurs amphibiens ou oiseaux se révèlent nombreux à nous côtoyer.

 

« Les orchidées de l’Entre deux Mers »

Les orchidées, stars des jardineries, peuplent généralement nos pelouses en toute discrétion. Parfois modestes, parfois plus exubérantes, ces orchidées habitent nos prairies, nos bords de chemins ou de routes. Ces plantes vivaces mais fragiles vous dévoileront leurs étonnants secrets, depuis leur mariage avec les champignons au détournement caractérisé d’honnêtes pollinisateurs.


« Les jolies araignées,
mal aimées à 8 pattes »

Dotées de facultés exceptionnelles, les araignées, avec leurs millions d’années de perfectionnement évolutif, provoquent souvent crainte et dégoût. Pourtant, au-delà de cette phobie qu’elles suscitent, elles sont à la fois sensitives, utiles, fascinantes, et souvent même… jolies !


« Des dinosaures à l’oiseau »

Les dinosaures sont aux abonnés absents depuis 65 millions d’année, c’est du moins ce que l’on croyait… Aujourd’hui les scientifiques en sont arrivés à un consensus : oui ils sont parmi nous, et nous en mangeons même régulièrement ! A travers les dernières avancées de la paléontologie, et en nous replongeant dans les méandres de la classification du vivant, découvrons le lien de parenté entre le Tyranosaure et le poulet !

« Pesticides : une histoire, des effets et des alternatives »

Insecticides, fongicides, herbicides… Comment en sommes-nous venus à utiliser ces produits chimiques ? Comment peuvent-ils nous atteindre et altérer notre santé ? Quels dégâts font-ils sur la biodiversité ? Autant de questions que l’on se pose lorsqu’on parle de produits phytosanitaires. Aujourd’hui, on prend peu à peu conscience de leur dangerosité. Il est essentiel de comprendre qu’un espace vert, même en ville, renferme sa propre biodiversité, et que c’est en travaillant avec elle que l’on peut remplacer ces produits. Laissons les plantes sauvages pousser dans les fissures du bitume ! Laissons fleurir certains légumes pour seulement nourrir les auxiliaires de culture ! Et plantons une haie champêtre pour attirer la petite faune !

 

Begoña Garrido-Diaz, écologue, médiatrice scientifique et culturelle, Terre & Océan

« Déchets : déni, désespoir et opportunités »

Les déchets font partie de nos quotidiens et de notre histoire. Depuis le XIX siècle, une grande partie de la population et les sociétés modernes les ignorent, les cachent et les méprisent alors que pour d’autres, ils constituent des aubaines voire des trésors, tout au moins des opportunités. Begoña Garrido-Diaz évoquera la grande histoire et l’actualité pressante et inquiétante des déchets dans le monde et en France. Il y a de l’espoir et des solutions à ce vaste problème : à grande échelle ou localement, collectivement ou individuellement, des mesures et des actions peuvent permettre de réduire nos déchets et leurs impacts dans la nature et sur notre santé.


« La grippe espagnole, le centenaire d’une tragédie »

1918-1919 : années de tragédies avec et sans commémoration … La pandémie de grippe espagnole responsable de 25 à 50 millions de morts à la fin de la 1ère Guerre mondiale, a marqué l’inconscient collectif au même titre que la peste. Ces dernières années, les recherches se sont multipliées sur son origine mystérieuse. Cette grippe baptisée « espagnole » (l’Espagne fut la première à la mentionner publiquement), fut dévastatrice, touchant quasiment tout le globe : 165 000 décès en France suite à des surinfections bactériennes dans beaucoup de cas touchant une population sans antibiotique et déjà̀ affaiblie par la guerre et les privations. La région Bordelaise ne fut pas épargnée

« Histoire de l’alimentation »

Les aliments et les façons de les cuisiner aujourd’hui sont le résultat de milliers d’années d’évolutions et d’opportunités. Souvent, les choix alimentaires ont aussi été à l’origine de changements culturels profonds. Cette histoire a démarré avec les premiers hominidés et se perpétue encore de nos jours. Ces évolutions sont marquées par l’apparition des aliments cuisinés, de la fermentation, l’inclusion et l’exclusion de certains végétaux ou animaux. Elles ont abouti à l’élaboration des repas traditionnels, français en particulier et des additifs alimentaires. Ces dernières années, la mondialisation entraine une homogénéisation de la nourriture, avec en parallèle une redécouverte de l’extraordinaire variabilité de ce que l’on peut manger, des façons de cuisiner et des méthodes de productions. Histoire en cours

« les espagnols en Gironde »

avec Teresa Fernandez, médiatrice culturelle Terre & Océan.

D’Aliénor à Luis Mariano, de Goya aux 65 000 espagnols bordelais en 1967, les relations de Bordeaux, de la Gironde (Entre deux Mers inclus) et du Sud-Ouest avec notre voisin du Sud sont multiples, anciennes et profondes. Mariages nobles, réfugiés politiques, migrations économiques sont parmi les éléments de ces nombreuses passerelles. Begoña et Teresa, perpétuant cette histoire, vous en donneront quelques aperçus en images, textes et anecdotes.

Teresa Fernandez, médiatrice culturelle Terre & Océan


« L’eau dans les capitales européennes »

Nous vous proposons ce soir un tour d’Europe des capitales et autres grandes villes d’Europe avec pour chacune une esquisse de la question de l’eau. Quelle est leur rivière (ou fleuve) ? A-t-elle été le moteur du développement de la ville ? Quelle eau (rivière, eau souterraine, eau dessalée, etc…) y boit-on et à quel prix ? Comment ce prix est-il fixé et quelle part du budget représente-t-il pour les habitants ? Les normes de qualité de l’eau de boisson étant fixées par l’Europe, la qualité doit donc y être relativement uniforme, mais il reste des variantes de ressources et de gestion qui ouvriront le débat.

 

Clémentine Renneville, docteure en écologie, médiatrice scientifique et culturelle, Terre & Océan

« Nature et paysages et patrimoine de l’Entre Deux Mers »

Cerné d’eaux agitées par les marées, l’Entre-Deux-Mers est un territoire de Gironde qui s’élève entre la rive droite de la Garonne et la rive gauche de la Dordogne. Renommée pour ses vins, la région l’est aussi pour son riche patrimoine historique (abbayes, bastides, cités médiévales). Son relief doux est formé de vallons peu profonds et de plateaux peu élevés qui accueillent une campagne largement viticole, évoquant parfois la Toscane. Fortement déboisés dès le 12è siècle, ses paysages se composent de cultures, de pelouses sèches, et de quelques forêts abritant une faune et une flore diversifiées. Découvrons ensemble quelques caractéristiques de l’Entre-Deux-Mers à travers sa géologie, sa diversité des paysages et son histoire humaine.


« Nos amis les chauve-souris »

 Les chauves-souris sont-elles si effrayantes que certaines légendes le prétendent ? Seuls mammifères capables de voler activement, les chiroptères sont essentiellement nocturnes, insectivores et possèdent des organes spécifiques leur permettant de voler « avec les mains » et de se repérer dans l’espace « avec leur oreilles ». Par ailleurs, les chauves-souris jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes en participant notamment à la régulation des effectifs d’insectes nocturnes. Venez découvrir les caractéristiques biologiques et « l’utilité » des chauves-souris.

« Les Mimétismes dans le règne animal »

 Qui ne s’est pas déjà fait passer pour ce qu’il n’était pas ? Cette technique de survie n’est pas réservée à l’homme, bien au contraire. Certaines espèces sont des maitres dans l’art de se faire passer pour une autre, ou sont capables de se fondre dans le paysage, afin d’éviter d’être mangés. Par exemple, de nombreuses espèces de papillons inoffensives miment la coloration d’espèces de papillons toxiques. Venez découvrir les différentes catégories de mimétismes et leurs champions !

« La vie cachée des abysses »

 Longtemps inaccessibles, les zones abyssales de notre planète dévoilent petit à petit leurs mystères depuis le XXème siècle. Malgré des conditions environnementales drastiques (absence de lumière, pression extrême, etc.), une vie étonnante y prospère. Découvrons ensemble les adaptations du vivant aux conditions des abysses et ce que la recherche sur cette faune peut nous apporter : innovation médicale, physique, etc….